Craignant les températures caniculaires annoncées, Christophe est parti avant 5 heures, à la frontale. Le semi marathon qu’il a fait a été parcouru intégralement sur la D12. La première moitié, seul au monde et bienheureux, au clair de la lune, puis la seconde beaucoup moins sympathique, à partager la route avec de nombreux camions et camionnettes de livraison.
Elias a réussi à être performant pour débrancher le camping car et guider mes manœuvres de sortie du camping malgré son lever à la dernière minute. Christophe nous a rejoints à Saint-Riquier, très belle petite ville avec un beffroi du XIIIe. Nous avions décidé de finir l’étape au plus vite et dans ma précipitation à prendre le relais, j’ai manqué la petite ruelle dans laquelle je devais m’engager au bout de 50 mètres à peine. Christophe, appelé à la rescousse, m’a fait remarquer que la montre commençait toujours un parcours avec une échelle de un carreau pour 10km. Ça a été beaucoup mieux par la suite en réglant sur 200 m comme d’habitude et en découvrant le 25 m en ville ! Après une longue montée, j’ai profité des paysages et des jolies petites routes en remerciant intérieurement Christophe de nous concocter de si beaux parcours. J’ai pris quelques photos mais ne me suis pas trop attardée en pensant à la chaleur qui commençait déjà à monter.
Elias est ensuite parti pour 10 km à la découverte du parcours des 100km de la Somme. Son commentaire : « ça allait »…. Je me réfère donc à son accompagnateur qui était content de courir pour la 5ème fois sur ce parcours mais hors compétition. Pour la première fois, Elias a accepté de s’arrêter pour boire et manger de la pâte de fruit. Christophe a pris le relais pour les deux derniers kilomètres sur la longue ligne droite à découvert et bordée d’eau de part et d’autre où il avait abandonné en 2018 (Sandrine et Guillaume, corrigez-moi si je me trompe).
Nous nous sommes retrouvés à hauteur de Bourdon d’où je suis partie pour une section tout en ondulations le long de la Somme. L’ombre des hautes haies, sous lesquelles je grelottais sur mon vélo d’accompagnatrice en octobre dernier, a été grandement appréciée cette fois-ci.
La dernière section a été courue par Christophe qui avait proposé la veille de me soulager pour les températures les plus élevées. Il est reparti de Picquigny, sur la rive droite de la Somme. Après deux kilomètres, il a quitté la berge pour reprendre la route passant par le centre sur la préhistoire Samara et menant à Amiens via Saint-Sauveur et Argoeuves, soit le parcours 2015 du 100 bornes.
Nous avons couru 6 kilomètres de plus qu’hier pour seulement 10 minutes de plus, devenant plus efficaces pour le passage de relais.
Pendant qu’Elias et moi cherchions laborieusement un supermarché et un ventilateur, Christophe a réservé un emplacement de camping. Une fois les pleins et les vidanges effectués, nous nous sommes installés... à l’ombre, contrairement à hier. Un pique-nique sur le pouce, une douche, une lessive et surtout du repos pour finir cette troisième chaude journée de course ! La lessive était sèche à peine étendue et nous sommes bons pour une deuxième douche avant l’extinction des feux...
Départ de Ponches-Estruval à 4h50
Arrivée à Amiens à 12h40
Durée de l'étape : 7h50