L'Hexagone en courant... en famille et en diagonale(s)
Ce matin, seul papa, préposé aux croissants, s'est levé de bonne heure. C'est ainsi que Peter et moi l'avons trouvé, attendant seul à la table du camping-car, à 9 heures passées. Le malheureux a encore dû attendre que sa petite tribu passe aux sanitaires avant de pouvoir s'installer autour du petit déjeuner, lequel en valait d'ailleurs bien la peine. L'heure tardive a fait que le déjeuner pris à la location de papi, mamie et des tontons n'a pas tardé à nous peser sur l'estomac. Depuis là nous nous sommes rendus à pied jusqu'à l'accrobranche, où Élias, Hannah, Peter et moi nous sommes aventurés. Le premier ne s'est pas trop mal débrouillé, mais, cédant à la peur, il n'a pas poursuivi l'aventure au-delà du premier parcours et s'en est allé avec papa et nos hôtes de la journée pour faire un tour en pédalo alors que maman faisait quelques emplettes, à défaut de promenade en petit train. Hannah, Peter et moi avons ainsi poursuivi seuls notre découverte des parcours dans les arbres, en faisant un deuxième assez sympathique avant de passer à une succession de tyroliennes. Là, nous nous sommes fait surprendre par une averse dont nous protégeaient à peine les arbres qui nous dominaient. Sur le lac du Der, la tempête se déchaînait et notre petite famille s'est ainsi bien fait tremper, filant droit au camping-car pour se changer, la rive une fois atteinte. Cet imprévu nous a fait quitter le parcours d'accrobranche plus tôt que prévu, ne nous permettant malheureusement pas d'essayer le parcours noir, comme Peter et Hannah l'envisageaient. Tous deux n'en ont cependant pas le moins du monde gardé rancœur, très heureux de leurs moments d'aventuriers. Le retour au camping nous a permis de nous arrêter pour faire des courses devenues urgentes et de manger des hamburgers une fois arrivés, sur notre table de jardin. Déjà, l'heure était bien avancée et il fallait penser à préparer nos affaires pour le lendemain, pour l'un de nos derniers jours de course. Le compte à rebours est lancé.
Fisherman's Chronicles, Part V - by Captain Magoo
Partis sous un soleil de plomb pour pédaloter sereinement sur le Lac du Der, quelle ne fut pas notre stupeur d'être surpris par la tempête à mi parcours, alors que nous rentrions calmement à notre porc port d'attache ! Tonnerre de Camaret, quel grain nous essuyâmes ! Jamais le Capitaine Haddock – cœur de miel et bouteille de rhum - n'en connut pareil, j'en mettrais à couper ma jambe de bois préférée. Sournoisement et sans que nous y prenions garde, niaisement entouristés jusqu'aux tongs que nous étions, le grand bleu d'azur avait cédé la place à de noirs nuages menaçant de déverser sur nos têtes innocentes plus d'eau que n'en contenait déjà le lac portant nos pédalos. La lutte contre les éléments en furie fut acharnée, Elias et moi pédalant dans l'embarcation de droite, Dédé et Mamie en danseuse dans celle de gauche, pour atteindre finalement le rivage sains et saufs... et trempés comme des soupes. Stormy, cloudy weather !