L'Hexagone en courant... en famille et en diagonale(s)
Section | A pied | A vélo | Distance (km) | ||
1 | Nathalie | Hannah | 9 | ||
2 | Hannah | Maman | 5,43 | ||
3 | Christophe | Hannah | 21,9 | ||
4 | Peter, Marion, Fabienne | Christophe, Hannah, Olivier, Emmanuel | 11,36 | ||
5 | Christophe, Fabienne | Hannah, Olivier, Emmanuel | 9,9 | ||
6 | Nathalie | Hannah, Olivier | 4 | ||
61,59 | |||||
Maman et Hannah sont parties ce matin à 7 heures, la première en courant et la seconde en pédalant. Englobées d'une fraîcheur matinale moins agréable à notre cycliste qu'à notre coureuse, elles ont ainsi parcouru neuf kilomètres qui leur ont fait voir écluses et hérons. De chants en rires, Hannah en est tranquillement venue à prendre son dernier relais de course. Celui-ci s'est étendu sur quelque cinq kilomètres tout en accélération progressive. L'énergie de notre cadette, une fois réchauffée, ne lui a plus fait défaut. En effet arrivée à Saverne elle a vaillamment décidé de poursuivre notre avancée à vélo, accompagnant ainsi papa pour son premier relais de la journée alors que le reste de notre équipe allait faire quelques ultimes emplettes. Papa a ainsi eu droit à une série d'animations musicales qui a égayé une section de quelque 21 kilomètres sur piste cyclable un peu monotone mais néanmoins jolie de part et d'autre du canal. A Waltenheim nous avons tous retrouvé Fabienne, une coureuse venue pour nous accompagner sur une vingtaine de kilomètres. C'est en petite troupe que nous sommes donc partis pour un troisième relais de 11 kilomètres, que Peter et moi avons voulu courir simultanément et ainsi accompagnés de Fabienne et papa et -toujours- Hannah à vélo. Notre section s'est faite sous un soleil chaleureux, mais néanmoins moins pénible que le temps de ces deux derniers jours. Toujours le long d'une piste cyclable désespérément rectiligne, Peter et moi avons progressé à une bonne allure jusqu'au pont tournant de Vendenheim. Là, nous avons salué Olivier et Emmanuel venus à notre rencontre et retrouvé maman, laquelle avait eu bien du mal à se garer et était assez fatiguée. C'est donc papa qui est reparti, toujours avec Fabienne et l'enthousiaste Hannah, tandis que Peter et moi déjeunions. C'est à ce stade de notre avancée de la journée que nos sportifs ont vu apparaître les premiers immeubles jusqu'à clore un relais de 10 kilomètres au pied de l'impressionnant Parlement Européen. C'est là que Peter et moi, partis marcher un peu, avons salué Fabienne qui nous quittait alors, sans pour autant délaisser ses baskets. Maman, qui avait les jambes lourdes, mais l'agrément d'être accompagnée et guidée par Olivier à vélo, a rejoint l'ENA, quelque 4 kilomètres plus loin. Là où nous avions pris notre départ 3 ans plus tôt, maman a ainsi clos notre étape et notre deuxième Diagonale. Strasbourg avait été rejointe, avec quelques difficultés mais sans blessures, des moments de fatigue mais davantage de participation pour chacun des plus jeunes membres de la famille et surtout une solide entraide au sein de toute notre équipe. Comme pour nous rappeler que la course ne s'achève jamais, les bouchons qui obstruaient l'entrée dans Strasbourg ont contraint notre ultime coureuse à reprendre l'effort jusqu'au domicile d'Olivier, où Peter, Élias, papa et moi ne les avons rejoints qu'un peu plus tard. Heureux d'être accueillis chez les Sanson, nous avons réellement apprécié de pouvoir prendre une vraie douche et, plus tard dans la soirée, de profiter -et abuser- d'un bon repas à l'Ange de Lipsheim. En compagnie des Sanson et des Batt, nous y sommes en effet restés bien plus tard que tous les autres clients, ne partant pour une bonne nuit de repos qu'à une heure avancée de la nuit. C'est sur cette note festive que s'est achevée notre dix-septième journée de traversée, notre périple enfin. Mais la course et l'aventure, certainement pas.