L'Hexagone en courant... en famille et en diagonale(s)
Section | A pied | A vélo | Distance (km) | ||
1 | Nathalie | - | 14,28 | ||
2 | Christophe et Laurent | - | 22,06 | ||
3 | Marion | Peter, Christophe et Laurent | 7,53 | ||
4 | Peter | Marion, Christophe | 8,39 | ||
5 | Christophe | - | 11,7 | ||
6 | Hannah | Maman | 5 | ||
7 | Nathalie | Hannah | 2,23 | ||
71,19 | |||||
Ce matin c'est à 7 heures que maman a quitté le camping aux mille et un moustiques, nous laissant nous débattre avec eux à notre réveil. Elle a emprunté un sentier de grande randonnée entre deux petits villages, ce qui lui a permis d'apercevoir un chevreuil. Après près de 14 kilomètres, et alors qu'il commençait déjà à faire lourd, elle nous a rejoint à Montmorency-Beaufort. Papa a alors pris le relais pour 22 kilomètres. Parti à une bonne allure et dans de bonnes dispositions, sachant qu'il devait retrouver Laurent Roth, un collègue de travail, quelque 6 kilomètres plus loin, il a vite croisé papi, mamie et les tontons partis pour Troyes, anecdote qu'il nous a rapportée avec amusement. Après avoir parcouru 14 kilomètres avec Laurent, dont 4 sur la digue du lac du Der, il nous a rejoint à la station nautique de Giffaumont. Là, je suis partie en courant, accompagnée de papa et Peter à vélo, ainsi que de Laurent, qui nous a suivi tant que durait le lac. Ainsi nous avons pu en découvrir les abords, très joliment aménagés, avec ses pavés disposés de façon à rappeler les vagues et sa passerelle sur l'eau depuis laquelle on pouvait admirer la petite église rechapée de la création du lac, reconstruite brique par brique sur la rive. Les paysages du tour du lac ont cependant vite cédé la place à des alentours plus forestiers dont nous avons profité de la fraîcheur depuis la piste cyclable que nous avons trouvé avec plaisir. Assez peu en forme au départ, j'ai finalement pris plaisir à courir ma portion de 7,5 kilomètres avant de laisser Peter poursuivre. Celui-ci a également bien couru, malgré les moustiques chasseurs de tête qui se bousculaient derrière lui, le poussant à accélérer. Notre coureur nous a ainsi conduit sur près de 8 kilomètres jusqu'à Louvemont, où nous avons avec plaisir retrouvé le camping-car et tout juste de quoi déjeuner. Mais, alors que nous reprenions des forces, papa repartait déjà pour 11 kilomètres qui lui ont principalement fait traverser la Forêt de Val sur des routes forestières non bitumées mais rectilignes et pentues. La descente sur le village d'Eurville-Bienville, où nous l'attendions, l'a soulagé, notre coureur ayant en effet trouvé sa section monotone et le temps se faisant de plus en plus lourd. Papa ayant retrouvé les commandes du camping-car, Hannah est partie pour parcourir courageusement 5 des 7 kilomètres nous séparant de la clôture de notre treizième étape. C'est maman qui a finalement mis un point final à cette journée de course, dont elle était d'ailleurs assez fatiguée, malgré la piste cyclable et l'ombre dont nos coureuses avaient pu profiter durant cette section. Notre arrivée au camping a été une bonne surprise, celui-ci étant assez agréable -ou presque- pour pardonner l'invasion de moustiques, avec ses petits chalets en bois longeant la Blaise traversée à intervalles réguliers par de petites passerelles pittoresque, ses sanitaires accueillants et ses jeux pour enfants. La journée s'est finie au MacDo, où toute la famille s'est goinfrée de toutes sortes d'aliments des plus diététiques. Enfin, toutes ces calories seront brûlées d'ici à demain soir. N'oublions pas que les jours de repos sont les plus épuisants, et spécialement ceux passés à l'accrobranche.