5 sections pour cette 18ème étape.
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Section
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Jusqu'à
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A pied
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A vélo
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Distance (km)
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18.1
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Vielle Soubiran
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CH
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-
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22.83
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18.2
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quelque part sur la voie verte
entre Labastide d'Armagnac et Villeneuve de Marsan
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NH
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MH
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14.03
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18.3
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quelque part sur la voie verte (un peu plus loin)
entre Labastide d'Armagnac et Villeneuve de Marsan
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MH
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NH
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7.0
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18.4
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Villeneuve de Marsan
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NH
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MH
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3.51
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18.5
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Maurrin
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CH
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-
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10.65
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Départ : 5h20 - Arrivée : 12h20
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58.17
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Papa s'est lancé à 5 heures 20 ce matin. Début d'étape un peu inquiétant puisque notre coureur a couru un bon moment dans la nuit noire sans trop savoir "où il mettait les pieds". C'est là que les longues routes droites des Landes se sont révélées être utiles. Mais une fois le jour levé la réalité a rattrapé Hermagot, la monotonie des paysages, composés uniquement de pins et de fougères, s'imposant rapidement à lui. Il a fini cette première vingtaine de kilomètres en ayant accumulé une certaine fatigue, à laquelle s'ajoutait sans doute une certaine lassitude. A Allons maman se levait après une courte nuit passée à chasser les moustiques. Hannah s'est réveillée en parlant à son doudou, ce qui a eu l'air de l'aider à se lever. Nous sommes partis rapidement pour retrouver papa à Vielle Soubiran, où nous sommes arrivés en même temps que lui. Les cloches sonnaient huit heures lorsque maman et moi avons pris notre départ. Nous avons un moment hésité sur la direction à emprunter avant de nous décider. La piqure que maman avait depuis la veille lui tapait douloureusement dans la jambe, ce qui ne l'a pas empêchée d'avancer. Nous avons progressé sur une route qui ressemblait à une piste cyclable, traversant des plantations de pins s'étendant à perte de vue. Ce ne sont pas les paysages que je préfère mais ce premier relais de quatorze kilomètres, fini alors qu'il faisait encore bon, m'a plu. J'ai commencé à courir sur une voie verte, renommée "voie aux papillons". Les dits papillons aux ailes orangées se sont un moment croisés devant nous dans une danse élégante. J'ai couru mes sept kilomètres sur un agréable chemin ombragé où nous n'avons croisé personne si ce n'est une marcheuse et un coureur flanqué de son chien. A mi parcours maman a aperçu deux petits écureuils qui remontaient le long de leur arbre. Pour ma part j'ai vu une belle biche qui, comme celle croisée par maman la veille, n'a relevé la tête pour s'enfuir qu'au dernier moment. Maman a pris son dernier relais au sortir de la voie verte pour parcourir les trois kilomètres et demi qui nous séparaient encore de Villeneuve de Marsan. Elle était fatiguée et commençait à avoir faim, n'ayant pas prévu de courir autant. De plus une fois notre chemin d'ombre quitté, la chaleur a commencé à monter. Nous avons pique-niqué dès notre arrivée au camping-car. Papa s'est chargé des dix kilomètres restant. Contrairement à ceux parcourus dans la matinée, ils lui ont plu. Papa est passé par des petits villages en empruntant de petites routes sinueuses. Il s'est senti en grande forme pour finir cette dix-huitième étape, frôlant l'allure tenue pour une course de 100 kilomètres. Cette journée nous a menés à Maurrin, où nous ne sommes pas restés longtemps. Nous sommes allés nous brancher et nous reposer à Mont de Marsan. Après une longue sieste dont j'avais bien besoin j'ai commencé à écrire ce compte rendu, succédant à papa qui avait profité d'un accès internet inattendu pour poster quelques chiffres. Nous ne nous sommes pas attardés plus longtemps, partant ensuite pour le centre ville. La ville était trop importante pour être jolie mais pas assez pour satisfaire une shoppeuse digne de ce nom. Nous nous sommes promenés dans les rues, sommes entrés dans une boutique au bric à brac sympathique avant de trouver notre bonheur dans une librairie. Maman et moi avons longuement feuilleté les livres de cuisine. Alors qu'elle espérait se faire offrir par papa un ouvrage livrant les secrets des gâteaux industriels de l'enfance, je n'aurais pas dis non à un petit livre permettant de réaliser des macarons plus appétissants les uns que les autres. J'aurai fait un grand pas dans ma vie quand je serai capable de manger des macarons sans aller pour cela chez Fresson ou même chez Paul. Au final nous avons quitté la librairie avec trois livres. De retour au camping-car Elias m'a annoncé fièrement qu'il allait "dévorer" La menace Schtroumf. Je n'en ai pas douté une seule seconde. Hannah s'était déjà attelée à la lecture de son roman et j'ai lu quelques pages du mien alors que nous rejoignions la zone. Maman et Hannah nous ont laissé sur le parking sur le parking d'un Leclerc, où Elias a fini sa bande dessinée. Nous nous rendrons bientôt au Mac Do pour pouvoir y manger et poster ce compte rendu.
A suivre…