Tout d'abord : quelques chiffres. Pour commencer par la fin et ainsi mieux se perdre. Ou pour mieux retrouver le fil(m) de cette longue journée afin d'en situer les moments-clé.
Tranche
horaire
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1
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2
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3
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4
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5
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6
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7
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8
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d ou vmoy
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10,71
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10,67
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10,34
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10,7
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10,45
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9,88
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8,75
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8,02
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Temps de pause
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00:49
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00:39
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03:09
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00:37
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02:11
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02:16
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06:16
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06:02
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Tranche
horaire
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9
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10
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11
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12
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13
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14
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15
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16
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d ou vmoy
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8,82
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9,24
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8,8
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6,82
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6,28
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7,11
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8,26
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8,24
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Temps de pause
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03:36
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05:05
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06:36
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07:23
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08:24
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03:34
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02:49
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Tranche horaire
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17
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18
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19
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20
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21
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22
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23
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24
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d ou vmoy
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8,45
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6,71
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6,82
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6,67
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5,36
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4,56
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4,77
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4,08
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Temps de pause
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02:03
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02:36
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04:27
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01:45
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06:34
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05:02
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04:48
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05:40
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L'enregistrement des Garmin confirme donc
1) un départ trop rapide
2) un premier coup de bambou dans la 7ème heure (21-22h)
3) un deuxième coup de moins bien dans la 13ème heure (3-4h)
4) que mon propre Garmin (H9 à H14) est nase (perte de satellites dès 4h de course) alors que celui de Philippe assure ses 10h d'autonomie en fonctionnement non dégradé (merci encore, Philippe !)
Mais, revenons agneaux moutons.
Recommençons par le commencement... de ce samedi 25 juin 2011.
Le départ des 24h de Puttelange doit être donné à 15h par Hervé
-aka RV(M)- et Patricia Mittelbronn, parrain et marraine de cette édition 2011. Après une bonne nuit et un réveil... sans réveil, je m'offre un petit-déj' standard - muesli et lait de soja, tartines beurrées, café noir - et finis de préparer mes affaires pour partir vers 10h en direction de Puttelange-aux-Lacs, petite ville de 3000 âmes sise à quelques 3/4h de voiture de Varize. J'arrive sur place un peu avant 11h et retrouve avec plaisir ce parcours que je découvrais
l'année dernière - Nathalie et moi courions au sein de l'équipe
Cicumlorraine, alors qu'Hervé et Patricia participaient en individuel - et où je trouve rapidement un emplacement adéquat pour ma petite Punto : devant un des garages qui donnent sur le chemin stabilisé - la rue Jean Moulin
(ah ! l'eussé-je su... peut-être sur la fin aurais-je résisté davantage ! ) - dont les 150m concluent
la petite boucle de 661m que j'essayerai de parcourir 300 fois ce week-end.
A l'exception du fourgon postal de JC Raby, le handisport supestar des 24h de PAL, et d'une autre voiture garée comme la mienne devant l'alignement des garages, il n'y a pas encore grand signe de vie "sur zone". Je me rends au bout de la rue Jean Moulin, où se trouvent le poste de ravitaillement et le stand de comptage où une diz
(oudouz)aine de compteurs se relaieront, assis face à la ligne droite de 150m, pour se partager la tâche de compter les tours des coureurs (10 coureurs ou 2 à 3 équipes par compteur). Là, je tombe sur les bénévoles qui préparent déjà la table des ravitos, puis sur Quentin installé sur son tricycle à assistance électrique, bientôt rejoint par son père, Norbert, qui me salue et emmène sans tarder son fiston impatient en balade. Alors que je reviens vers la voiture, je croise à nouveau Norbert et Quentin qui bouclent leur premier tour - "off" - bien en avance sur les coureurs. Norbert interrompt son effort pour me présenter 2 coureurs qui passent au même moment, en reconnaissance du parcours : Christian Scheffer, de Toulouse (je le verrai tourner plus tard avec un maillot du CNES) et Eusebio Bochons, basé en Suisse, dont le nom ne me dit rien sur le moment... mais qui nous révèle incidemment son niveau à mesure que nous parlons de choses et d'autres
(de course et... de courses, essentiellement). Si Eusebio a le même chrono que moi sur marathon, par contre, sur des épreuves plus longues, la comparaison n'est pas soutenable : victoire(s?) à l'Ultrabalaton, Top 10 au Spartathlon ou la Nove Colli... bref, nous ne jouons pas dans la même cour. Il est le grand favori de ces 24h et, dans mon esprit, déjà le vainqueur. Pendant que nous discutons, quelques gouttes tombent. Le ciel est gris, couvert. Un petit 13/14°C. Un vrai temps de marathonien. Nickel ! Sur ces entrefaites arrive Philippe Landois, avec qui je partage souvent quelques tours de lac, les jours où nous programmons l'un et l'autre une séance d'EMA ou de VMA. Je vais le saluer et nous sommes rejoints par un coureur qui me lance un espiègle : "
Hermagot ?". Je fais la connaissance de Frédéric Mary, alias
Sarcey52 sur le forum ADDM (cf.
le fil des 24h). Je me ferai cette réflexion, plus tard dans la journée, que Fred a particulièrement bien choisi son avatar ADDM (Speedy Gonzales) : "petit mais nerveux", comme il dira en riant. J'ajoute : "énergique et enjoué"
Les voitures sont désormais plus nombreuses, garées perpendiculairement à la rue Jean Moulin. Les coureurs sont en train d'arriver petit à petit. Une bonne centaine est attendue. Et je vois maintenant Seb qui se dirige tranquillement vers moi.
Sébastien Albert qui a remporté les 24h de Roche la Molière il y a un mois, portant son précédent record de Moselle à 211km. Sa présence aujourd'hui est primordiale pour moi. Lui et les copains de l'ASGVO se sont installés dans le jardin des voisins de Norbert, reconverti en camping le temps d'un week-end. Ils vont cartonner au sein de 3 équipes de 6 coureurs :
Girl's Band,
En el Camino de Compostella (menée par
les zamoureux pélerins, RV et Pat) et l'
ASGVO pour Quentin. Seb me regarde, avec un air amusé, préparer mes affaires... à ma manière. Je le sens sceptique quand je lui explique les 48 bouteilles de 50cl et mon protocole d'hydratation par tranche de 15 minutes : "blanc-bleu-blanc-rouge", puis "blanc-bleu-blanc-vert"... et ainsi(x fois) de suite. Mais il veille à ne pas me déstabiliser - puisque c'est ainsi que je me suis préparé et que je compte tourner aujourd'hui - et ne dépasse pas le stade "respectueusement goguenard" même quand je lui énumère les ingrédients des bouteilles, suivant la couleur de la capsule (rouge pour les protéines animales, verte pour les végétales). Les 2 glacières sont prêtes. La caisse contenant les 4 bouteilles (blancbleublancvert) et le solide (45g de cake salé et une barre amande Gerblé) des 2 premières heures, également. Bon. Je crois que tout est prêt ! Ooooops
Je suis encore en jean ! Et Seb, toujours mort de rire intérieurement
, de me suggérer gentîment : "tu devrais te préparer maintenant, Christophe". De fait, l'heure du départ approche et je vais avoir juste le temps d'épingler un dossard sur mon maillot manches courtes et un autres sur celui à manches longues en vue de la nuit. Et il sera temps de nous rendre sur la ligne de départ.
15h - Le départ est donné par RV (à gauche sur la photo)
Norbert et Quentin partent en tête sur leur tricycle.
D'emblée, j'adopte une allure assez rapide. Celle que je "sens" à ce moment-là. Au bout de quelques tours, le Garmin me confirmera que je tourne à 10,7km/h. C'est trop rapide, je le sais. Je me suis entraîné à 10,2 ces derniers temps, après avoir fixé la limite maxi théorique à 10,5. Le rythme cardiaque me le confirme : au lieu des 110 à 115 puls attendues, j'oscille entre 125 et 135. Pas bon, ça... Toutefois, à mesure que le temps passe et que j'en parle avec d'autres coureurs, ceux-ci me confirment qu'ils ont des sensations et des pulsations bizarres... et il faut attendre la fin d'après-midi pour réaliser que la météo que nous avions tout d'abord crue clémente, voire idéale, cachait bien son jeu. En dépit de la couverture nuageuse qui nous masque le soleil, il fait en réalité très chaud. L'air est lourd et humide. Et les organismes commencent à trinquer sans qu'on y prête attention.
Les tours se suivent. Et se ressemblent.
Se suivent... Se ressemblent... Mais pourquoi vous faites ça ?
Se suivent... C'est pas un peu lassant à la longue ? Se ressemblent...
Se suivent...
Puis, une première alerte à 20h...
On a viré PPDA ! Ah non, attends... je confonds ! Ca, c'est quand nous avions encore la télé. Non, non ! A la cinquième heure, alors que je "dois" normalement ingurgiter une barre de pâte d'amande, mon estomac me refuse catégoriquement cet exploit.
Pas grave, me dis-je. On se nourrira à la sixième heure... Mais quand H6 arriva, guère plus d'appétit ne montrai
Diantre...T'es mal barré, Magoo
Et c'est là que Seb intervient pour la première fois. Alors qu'il assure des relais de ouf à moins de 4' au kilo au sein de son équipe, il conserve néanmoins un oeil sur ma prestation, veillant à prévenir les dérives... et réalise -
CRAC - que
je suis en train de partir en vrille tel un ptérodactyle aux graphies hésitantes. Quand je passe la ligne, un brin hagard, il me chope au passage et s'enquiert de ce qui coince. "
Seb, je ne peux plus rien avaler". Seb : "
T'inquiètes de rien. Toi, tu positives. Tu ne dois pas subir. Tu positives." Il me donne un Spasfon. Je lui fais remarquer que je ne suis pas réglé, mais plutôt en plein dérèglement digestif. "
T'inquiètes. Tu le gardes en bouche. Ca va repartir. Dans l'immédiat, tu ne manges rien. Tu reprendras progressivement."... Bon. Pour le coup, c'est reparti ! Immédiatement. Dans le jardin d'un voisin. Pas sur une tente de l'ASGVO toutefois. Je l'échappe belle. Plus de Spasfon (c'est vachement amer, ce truc ! pouah !). Plus de gène non plus. Et ça redémarre. Comme en 40. Je récupère même un bon petit rythme et repasse au-dessus des 9km/h. Est-ce ce regain de forces inattendu qui me pousse à jouer au pitre de service aux côtés de Fred - Sarcey - en mimant avec lui une arrivée victorieuse et commune sous les yeux de son épouse
(sans doute plus navrée qu'amusée par le spectacle) ? Pas seulement. Depuis quelque temps, je sens, quand j'encourage Fred au passage, qu'il n'a plus son mordant du début. Et je ne sais trop comment lui regonfler les batteriees. Pas certain que ce petit skecth improvisé ait eu l'effet escompté : un peu plus tard, en passant rue Jean Moulin, je verrai Fred couché sous une couverture sur le siège conducteur de son break. Puis, entre 7 et 8h du matin, j'aurai la triste surprise de constater que la voiture a disparu (je me suis fait cette remarque après coup : ça n'a pas dû être aisé de sortir, avec le passage continu des coureurs, Fred).
Pour l'instant, la nuit tombe. Tranquillement. Sereinement. Et le palpitant reprend lui aussi un rythme plus adéquat, aux alentours de 110 bpm. A mon tour, je sors les manches longues et revêts mon habit de nuit. Je suis le vampire nu dans le coffre de [tes] jouets.
A 23h, comme convenu, j'attrape RV au passage pour lui refiler le Garmin que je porte au poignet afin qu'il le remette en charge. Celui - le mien - que j'enfile dans la foulée, après 8h de course, ne tiendra pas 5h !!! (cf. la tranche H14 dans le tableau ci-dessus : après m'avoir annoncé dès la 12ème heure "perte de réception satellites", mon gentil GPS perso me comptera 24'29 de repos dans la quatorzième heure... ce qui ne semble guère compatible avec la distance de 7,11km qu'il a (bizarrement) su calculer dans cette plage horaire). La nuit est un moment très agréable. Qui permet de se refaire une santé. Il y a beaucoup moins de monde sur le circuit, la plupart des coureurs individuels s'autorisant un peu de repos (peut-être d'ailleurs aurais-je dû les imiter). Le tableau géant qui, quand il fonctionne, annonce tantôt les résultats des équipes, tantôt ceux des individuels, m'apprend que je suis en train de me tirer la bourre - c'est une sensation très étrange de l'apprendre par écran interposé - avec Maître Eusebio... qui doit donc accuser un coup de mou (?!). Il est le seul concurrent dont j'ai compté les tours qu'il me prenait depuis le départ. J'en étais resté à 3 ou 4... sans aucune assurance toutefois, n'étant pas à l'abri d'un dépassement non identifié à la (dé)faveur d'une des nombreuses mictions clandestines qui m'ont attiré plus souvent qu'à mon tour à quelques encablures du parcours en début de course.
Sur le coup d'1h du mat', je passe en première position, en même temps que je franchis les 100km en 9h58. Eusebio va bientôt s'arrêter pour prendre un peu de repos, allongé ou assis. Je ne sais pas s'il subit maintenant un départ trop rapide, alors qu'il avait jusque là une allure magnifique, très aérienne, souple, fluide... enviable. Encouragé par cet événement imprévu, je m'ab(and)onne à un rythme proche de 9km/h qui me donne la sensation d'être "indestructible et éternel"... la preuve, s'il en fallait une, de l'existence et de l'efficacité des endorphines
Je tourne ainsi sans problème, mû par un plaisir quelque peu incrédule, jusqu'à la treizième heure, quand -
re-CRAC - je subis un deuxième coup de bambou
Providentiel, Seb apparaît à nouveau sur le bord du chemin :
- "Qu'est-ce qu'il y a, Christophe ? De quoi as-tu besoin ?"
- "J'ai mal aux canes, je dors debout et je n'avance plus ! "
Et Seb trouve les mots. Et je redémarre, en intégrant, sur ses conseils, de la marche
- il était temps ! diront certains, fans de nez en cap, que dis-je... en péninsule ! - juste le temps de retrouver un peu d'allant et l'énergie, la volonté, de relancer un petit trot... tranquille d'abord et... tranquille ensuite
A la seizième heure, le jour fait mine de poindre et, comme je l'exhorte à senhardir, il se déclare enfin, amenant avec lui de bonnes odeurs - sacristi ! - de croissants et les visions insupportables des premiers coureurs qui se jettent sur le pot de Nutella et les tranches de brioche généreusement mises à disposition sur la table du ravito commun. Quant à moi, il y a longtemps que j'ai délaissé mes ravitos persos et que je ne tourne plus qu'aux St-Yorre-Coca-café et abricots-raisins-secs-bananes. Il faudra attendre l'arrivée de la course pour que je m'autorise enfin, servi comme un pacha par Seb et RV, svp, la tartine de Nut'nut' qui me faisait saliver depuis l'aube
Je discute avec beaucoup de coureurs dont certains ont des palmarès longs comme le bras alors que d'autres débutent sur 24h comme moi. Je sympathise en particulier avec Yvan Hertzog qui court avec son fils et que j'aurai plaisir à retrouver sur la
Ronde du Val St-Pierre en février prochain. J'échange un peu avec Odile Hochard, non voyante, et son guide Hubert, lequel est relayé parfois par Jérôme ou Aïcha qui tournent respectivement en équipe (CTG) et en individuel(le). Nous nous étions croisés fin août 2009 sur le parcours des 100km de Theillay qu'Odile ne devait pas courir initialement, alors qu'elle sortait d'une opération. Elle qui venait
"juste faire quelques tours", ce week-end à Puttelange, finira première féminine. Discuter ainsi en courant est très agréable. Et, accessoirement, ça fait passer le temps (plus vite). On ne se rend plus compte (ou beaucoup moins) que l'on court lorsqu'on parle. Or, dans les dernières heures, c'est cette sensation qui va dicter le résultat final. Si j'arrive à faire abstraction de la course en discutant pour tromper ma propre vigilance, alors je pourrai continuer à trotter et assurer un petit 6,5 voire 7km/h... suffisant pour atteindre la barre symbolique des 200km. J'ai beau être suffisamment lucide pour concevoir cela, le coeur n'y est plus
Je n'ai pas de pression, le deuxième étant désormais trop loin pour remonter
(Eusebio a apparemment craqué. J'ai bien tenté de l'encourager, à la tombée de la nuit, mais le regard éteint qu'il ma retourné ne m'a pas incité à rééditer) et dès que j'entreprends la reprise d'un tout petit trot, je rends les armes au bout de 100m à peine. Les 4 dernières heures passées ainsi à marcher exclusivement vont être très pénibles, malgré la compagnie de Patrice et Marie qui m'ont fait l'amitié de m'accompagner sur l'intégralité de la dernière heure.
Pour ajouter au "calvaire", le soleil commence à chauffer vraiment fort. On atteindra facilement les 30°C cet après-midi. Patrice s'enquiert régulièrement de mon kilométrage auprès de "mon" compteur et du retard de mes poursuivants qui réduit assez rapidement, car eux, ont repris du poil de la bête à la faveur d'une pause et/ou d'un massage et courent maintenant sur un bon petit rythme. Ainsi, Philippe Vega me reprendra facilement 5 ou 6 tours pendant ces dernières heures de rando. Patrice a noté que nous faisions le tour de 661m en 7'30 à peu près. Dans les 15 dernières minutes, je m'attends donc à en couvrir 2... et ne peux en boucler qu'un au final... avant d'aller m'allonger piteusement dans le jardin -camping du voisin de Norbert, incapable de participer au tour d'honneur avec Quentin et tous les participants
Après coup, je pense n'être pas passé loin de l'insolation, en dépit d'un arrosage fréquent et d'une hydratation a priori correcte.
5 jours après cette épreuve, je ne sais toujours pas pourquoi j'ai dû finir "comme ça". Est-ce la tête qui ne voulait plus ? Aurais-je eu un sursaut si le second avait été à mes trousses, son haleine brûlante sur ma nuque ?! Ou bien mes jambes
(auxquelles je n'attribue pas de volonté propre) n'avaient-elles tout simplement plus de carburant
(ayant déserté mon protocole fructose+malto dès la 6ème heure avant de renouer très timidement et sporadiquement par la suite) ?! Je ne sais... Je suis donc au final partagé entre le sentiment d'une belle victoire et celui d'un cuisant échec.
Je sais que si Seb ou Marie, par exemple, était à côté de moi alors que j'écris cela, l'envie leur viendrait sans doute de me coller une bonne claque. Méritée. N'empêche... j'aimerais comprendre ce qui a cloché. Cette idée reste là, par devers moi, de moins en moins obsédante à mesure que le temps passe, mais toujours présente. Anyway...
Je finis donc ces 24h avec 193km au compteur et tiens à remercier et féliciter Norbert et tous les bénévoles, aux petits soins pour les coureurs, ainsi que les coureurs eux-mêmes, pour l'esprit qui les anime, en particulier les amis de l'ASGVO - avec une épatante Nathalie Zimmer en guest ce week-end - qui ont encore fait un festival et notamment remporté l'épreuve par équipe !
RV et Seb
L'ASGVO pour Quentin
En el Camino de Compostella
Girl's Band