L'Hexagone en courant... en famille et en diagonale(s)
Section | A pied | A vélo | Distance (km) | ||
1 | Christophe | - | 28,43 | ||
2 | Nathalie | - | 9,37 | ||
3 | Peter | Marion, Christophe | 9 | ||
4 | Marion | Peter, Christophe | 9 | ||
5 | Elias | Hannah et maman | 4 | ||
6 | Hannah | Maman | 4 | ||
7 | Nathalie | Hannah | 6,47 | ||
8 | Christophe | Dédé | 8,08 | ||
78,35 | |||||
Papa s'est levé pour un nouveau départ à 6 heures ce matin, alors que les (grands et petits) enfants dormaient encore. Il a couru sur une petite route de campagne le menant de petits villages en petits villages, parcours qu'il a apprécié pendant près de 28 kilomètres. Il a ensuite longé la rocade de Chartres, sur une route en traçant la parallèle 5 kilomètres plus bas. Là il a senti la proximité de la ville et de sa cathédrale dans la présence d'imposantes résidences en pierres. Pendant ce temps, le reste de l'équipe progressait sur des routes moins agréables pour rattraper le coureur et se faisait une belle frayeur. En effet, alors que le camping-car était en marche depuis déjà un moment, nous avons commencé à entendre un inquiétant frottement qui nous a fait redouter le pire. Arrêtés à une station service, Peter et maman ont inspecté l'extérieur du camping-car pour finalement découvrir avec soulagement que seule la sangle retenant les vélos avait un peu traîné à terre. Le mal réparé, nous sommes vite repartis pour retrouver sans retard notre coureur à Berchère-les-Pierres. Là, maman a à son tour pu partir pour 9 kilomètres de course. D'abord agréable, son parcours s'est malheureusement fini sur une route plus monotone qui l'a conduite jusqu'à Francourville. Là j'ai décidé de commencer à courir à la place de Peter et ne l'ai pas regretté. J'ai parcouru les 9 premiers kilomètres de nos deux relais sans ressentir la douleur à la cuisse qui m'avait incommodée les deux jours précédents. Mieux, malgré la chaleur et la route passante, j'ai pris beaucoup de plaisir à courir et aurais bien couru encore quelques kilomètres si je n'avais dû céder la place à Peter. Celui-ci a également bien couru. Malgré la fatigue du départ, accompagnée d'une légère douleur au pied, notre coureur s'est stabilisé à une bonne allure entre son quatrième et cinquième kilomètre, finissant ainsi content de lui. A Sainville nous avons pris un bon repas fait de tartines à bord du camping-car alors que maman et Hannah partaient à vélo pour accompagner la course d’Élias. Celui-ci a parcouru 4 bons kilomètres, mais, apparemment moins bien décidé, n'a pas été très bavard et n'a pas poursuivi la progression à vélo lorsqu'Hannah a pris son relais. Celle-ci a elle aussi couru 4 kilomètres durant lesquels la chaleur l'a un peu fait souffrir. Elle a néanmoins pu retrouver son enthousiasme à vélo pour débiter jeux de mots, chansons et bavardages à maman. Ce relais n'était ainsi pas sans rappeler une certaine section courue quelque trois années auparavant, durant notre première Diagonale de Strasbourg à Hendaye. Aujourd'hui encore maman a bien r et son relais de 6 kilomètres lui en a paru moins long. Alors qu'elle trottait pour se rapprocher de la fin de notre étape, son impression de changement dans le paysage -des bocages de Bretagne aux plaines de cultures céréalières- s'est vue officiellement confirmée par un panneau indiquant l'entrée en Île de France. A Chalo-st-Mars, papa a remplacé maman pour rejoindre Ormoy-la-Rivière quelque 8 kilomètres plus loin, passant par une petite route ombragée qui lui a permis de mieux supporter la chaleur de cette fin de journée. Notre arrivée au camping, qui aurait du être un soulagement, a en fait été une déception assez amère, les quatre étoiles fièrement clamées n'assumant pas même l'usage d'une machine à laver ou de sanitaires corrects. Enfin nous nous sommes consolés en allant acheter de quoi composer de délicieux hamburgers et avons passé un agréable moment. La certitude d'un réveil muet le lendemain n'en rend cette fin de soirée que meilleure !