L'Hexagone en courant... en famille et en diagonale(s)
Section | A pied | A vélo | Distance (km) | ||
1 | Christophe | - | 22,02 | ||
2 | Nathalie | - | 6,29 | ||
3 | Peter | Marion, Christophe | 10 | ||
4 | Marion | Peter, Christophe | 10 | ||
5 | Elias | Hannah et maman | 3,2 | ||
6 | Hannah | Elias et Maman | 4,4 | ||
7 | Nathalie | Elias et Hannah | 7,33 | ||
8 | Christophe | Dédé | 18,58 | ||
81,82 | |||||
La fatigue s'est fait ressentir au lever de cette huitième étape et alors qu’Élias se tirait du lit à la toute dernière minute, Peter et moi retombions à demi dans le sommeil sur les sièges du camping-car. Pendant ce temps, papa parcourait les 22 kilomètres nous séparant de Villiers-sous-Mortagne, passant par une piste cyclable bordée d'arbres pour retrouver ensuite une route plus banale qui le perdit un peu à l'entrée de Mortagne-au-Perche. Maman a finalement pris le relais, partant tranquillement pour ne pas réveiller la douleur sourde de sa cuisse. Contente de la fraîcheur, elle a parcouru 6 kilomètres jusqu'au Grand-Boulay, où Peter et moi avons tant bien que mal pris notre départ. Notre coureur -surnommé notre maillot à pois par papa- a entamé son relais par une montée dont papa et moi avons bien souffert ! La première impression que nous a faite ce troisième relais ne s'est d'ailleurs pas démentie par la suite, non plus que la réputation de grimpeur de Peter, lequel, la première fatigue passée, a eu d'assez bonnes sensations face au dénivelé. Je n'ai pris le relais que 10 kilomètres plus loin, ce dont Peter était particulièrement content, pour repartir sur la même route de forêt, calme et mystérieuse avec son peuple de scarabées couleur d'encre. A une allure plus modérée qu'aux premiers jours de course, j'ai poursuivi notre avancée jusqu'à Neuilly-sur-Eure. A l'entrée de la ville nous a encouragé tout un peuple de petits nains en colonie de vacances et en son sein Peter a trouvé une balle rebondissante qu'il a recueillie pour la donner à Élias. Nous avons alors retrouvé toute notre équipe. Peter et moi avons déjeuné avec papi, mamie et les tontons alors que papa se reposait à bord du camping-car en vue de son prochain relais. Pendant ce temps Élias courrait 3,2 kilomètres -seulement !, se plaindra-t-il en cours de route- tout en interrogeant maman sur les éléments synthétiques du tableau périodique des éléments de chimie ou encore sur les effets des radiations nucléaires sur le corps humain. Il ne manquait plus que ça, qu'on ait un scientifique de plus dans la famille tiens ! Quand Hannah a pris son relais, plus à l'aise que précédemment, c'est devant les maisons aux portes et fenêtres entourés de briques qu'elle s'est extasiée. Quand maman a réussi à arrêter les petits, après avoir évité le lieu dit peu engageant de Pied-Pourri, elle a pris son second relais de 7,3 kilomètres à une allure un peu plus rapide. Quand elle est arrivée à Belhomert, le temps commençait déjà à se faire lourd, ce qui n'est jamais agréable. C'est dans ces circonstances que papa est reparti pour 18,6 kilomètres, avec son parrain Dédé pour accompagnateur-vélo. Celui-ci a un peu peiné dans la première montée qui devait mener dans les bois. Là, papa a apprécié de passer devant l'écluse de Boizard sur le Canal Louis XIV ainsi que devant une belle propriété. La seconde moitié de son parcours s'est cependant faite sur des petites routes de campagne habituelles et par un temps qui l'a forcé à s'arrêter presque tous les kilomètres. L'arrivée au camping a enfin soulagé tout le monde, ainsi que le bon repas que nous avons pris plus tard. Il faudra être en forme demain pour notre dernière journée de course avant notre deuxième jour de repos.