L'Hexagone en courant... en famille et en diagonale(s)
Section | A pied | A vélo | Distance (km) | ||
1 | Christophe | - | 20,36 | ||
2 | Nathalie | - | 11,35 | ||
3 | Peter | Marion, Christophe | 5,51 | ||
4 | Marion | Peter, Christophe | 10,85 | ||
5 | Nathalie | Hannah | 8,85 | ||
6 | Hannah | Nathalie | 3,1 | ||
7 | Elias avec papa | - | 1,7 | ||
8 | Christophe | - | 10,47 | ||
72,19 | |||||
La première étape de notre Diagonale m'a tirée du lit -du sac de couchage en réalité- avant le réveil, juste à temps pour une photo avec papa, notre premier coureur de la journée. A 8 heures, ce dernier était parti pour 18 kilomètres, lesquels ont tout d'abord présenté aux yeux leurs beaux paysages. Surplombant la mer à la sortie de Camaret-sur-Mer, papa a pu contempler de charmantes petites propriétés. Cependant cette promenade a tourné court au bout de seulement 2 kilomètres, suite à quelques malencontreuses séries de « jardinage » qui ont ramené notre coureur sur une départementale qu'il aurait préféré éviter. Ce premier relais, bien que riche en détours, aura livré quelques chemins sympathiques et la tranquillité d'une piste cyclable. Alors que papa se battait avec sa carte, le reste de l'équipe se préparait à quitter le camping. Après quelques pompes et abdos faits -déjà- avec force motivation, Peter et moi avons rapidement rangé la tente pour retrouver Hannah et Élias autour de la table du petit déjeuner. Nous sommes en somme partis assez vite et avons retrouvé papa à Tal ar Groas, où nous nous sommes un peu inquiétés de son retard avant qu'il ne nous rejoigne effectivement, tout rouge dans son t-shirt orange. Maman a alors pu prendre son premier relais. Ravie du temps et des paysages de bocage en se lançant, elle a à son tour du faire face à des imprévus -une grosse averse et une erreur de parcours en l'occurrence. Bien que notre deuxième coureuse ait profité d'une montée de deux kilomètres au lieu d'une promenade sur la côte et que nous n'ayons pas pu la photographier quand nous l'espérions, elle nous a bien rejoints au carrefour prévu par la carte en ayant couru ses 12 premiers kilomètres de la journée. Peter a alors pu prendre son premier relais, suivis par papa et moi à vélo. Au cours de ces 6 kilomètres nous avons dû nous arrêter un certain nombre de fois pour consulter la carte mais ne nous sommes pas trompé de chemin. Les routes empruntées étaient agréables bien que pentues et Peter a apprécié ce premier relais pour lequel il se sentait assez frais. Cependant, alors que papa et Peter progressaient innocemment dans les montées en forêt, je crachais mes poumons recroquevillée sur mon vélo, comprenant douloureusement qu'un coureur ne s'improvise pas cycliste... Je pus me dégourdir les jambes après que Peter eut traversé l'impressionnant Pont de Térénez. J'entamai alors mon relais par une montée relativement longue, mais sous un ciel clément. Nous avons alors pu profiter de beaux paysages, dont un panorama que papa et Peter ont particulièrement apprécié, et d'un petit bout de chemin qui s'apparentait à une fraction de trail. Après 10 kilomètres de course je m'arrêtais devant l'église du Faou, au début de la presqu'île, pour céder ma place à maman et Hannah à vélo. Alors que Peter et moi mangions dans le camping-car, notre coureuse et son accompagnatrice se perdaient -une fois n'est pas coutume- sur les chemins bretons. La rencontre d'un scout tout aussi perdu les rassura quelque peu mais n'empêcha pas Hannah de souffrir à son tour du dénivelé. Toutes deux nous retrouvèrent après avoir pataugé dans la forêt Domaniale du Cranou et papa pu alors accompagner Élias pour son premier relais de 1,7 kilomètres, qu'il trouva vraiment trop facile. Sur ce -sage?- avis, papa partit pour 10,5 kilomètres au cours desquels il fut à nouveau ramené sur une départementale par un nouvel imprévu. Une première étape de 72,2 kilomètres qui ne fut donc pas de tout repos mais nous amena tout de même entiers jusqu'à la ferme de Tuchennou près de Brasparts. Une fois installés, Hannah, Élias, Peter et moi nous sommes bien volontiers laissés entraîner sur la propriété de la fermière. Nous y avons tout d'abord rencontré son chien, un adorable golden retriever dont le caractère passait de la pile électrique à la peluche et qui se prénommait filosophe c'hi -le chien, en breton-. Ensuite la fermière nous présenta ses ânes, la possessive Carla, le timide Aramis et l'imposant Cicéron. Notre visite, ponctuée de chaleureuses anecdotes et explications, s'acheva devant les deux ruches de la ferme et, le temps que nous arrivions au camping-car le repas était près. Nous avons grandement apprécié nos fajitas puis, après une partie de foot enragée entre Élias, Hannah et Peter, profité -et abusé- de l'eau chaude des douches de la ferme. La fin de la journée arriva finalement bien vite, laissant maman assez fatiguée malgré le chocolat ingéré, papa un peu courbaturé et moi avec du travail non fait sur les bras. Enfin, demain sera un autre jour ! Souhaitons le un peu moins chaotique mais tout aussi charmant !